Le fil de cuivre est inerte. Mais il transporte si bien la lumière, qu'il peut devenir au sens littéral une métaphore (μετά - au-delà + φέρω - je transporte). Et c'est bien ce qui se passe ici, à travers l'oeuvre de Fred Eerdekens, puisque ce n'est que de l'accouplement de la lumière et du fil savamment tourmenté par le geste de l'artiste que va naître le sens.
Et que découvrons-nous au bout de cette rencontre inopinée de la lumière qui embrasse toute sans distinction et de l'application obstinée de l'homme retors qui tord et retord ?
"A very short story with a lot of fiction in the middle - and something real in the end", soit une histoire très courte avec beaucoup de fiction au milieu - et quelque chose de réel à l'arrivée.
Une pincée de sens et beaucoup de sensiblité sous la forme d'un joli clin d'oeil.
Si cette petite histoire vous a plu que vous êtes parisien et que vous souhaitez découvrir l'artiste, vous pourrez le faire à la galerie Magda Danysz, au 78 rue Amelot dans le 11ème, à compter du 17 mars.
Et pour apprécier un peu plus toute l'ironie de Fred Eerdekens, je vous livre en prime ce maginifique jeu de mot et de lumière sur le terme symbole.
Comment rendre mieux l'idée de base véhiculée par le symbole comme quoi il ne signifie rien en lui-même mais revêt un sens évident dès qu'il est illuminé par un esprit clair et juste ?
Bon article merci.
Rédigé par : Denis | 20/11/2019 à 10:46