C'est sans doute l'une des choses les plus difficiles à faire.
Alors, voici une suggestion de mon cru.
Votre histoire n'aura pas d'impact tant que les membres de l'auditoire ne se seront pas mis à en parler entre eux. C'est la raison pour laquelle, contrairement à la tradition que veut qu'une histoire ait une chute, je vous invite au contraire à la clore par une question, c'est-à-dire une mise en suspension de la pensée.
Vous pouvez par exemple clore votre propos par des formules aussi badines que : “Qu'est-ce que cela vous inspire ?” ou bien “Quels enseignements tirez-vous de tout cela ?” Voire, vous pouvez aussi stimuler le dialogue en amenant les auditeurs à fouiller leur propre mémoire : “Cette histoire vous rappelle-t-elle des événements particuliers de votre passé ?”
La démarche proposée est diamétralement opposée à celle qui consiste à livrer la morale de l'histoire en guise de conclusion. Car comme Hanah Arendt a pu le dire : "L'art de raconter des histoires se suffit à lui-même pour véhiculer du sens, pour peu qu'on ne commette pas l'erreur de divulguer ce dernier".
Qu'en pensez-vous ?
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