Pronétaires de tous les pays, unissez-vous !

Le drapeau de la révolte se hisse à nouveau. Lisez-plutôt :

"Le modèle industriel traditionnel a conféré le pouvoir aux puissants par la centralisation des moyens de production et de distribution. Ils ont ensuite cherché à transposer ce modèle à la société de l’information. Or, les règles du jeu ont changé."

La colère gronde. Les mass media sont condamnés. Adieu, les mises en scène théâtrales de la peur tous les soirs à 20 heures, par les visages et les voix lisses de PPDA ou de Claire Chazal. Au rebut, les spots publicitaires débilitants, les émissions savamment concoctées pour trépaner le collectif et offrir nos cerveaux lobotomisés à des annonceurs avides de "share of voice". Au revoir, belle Loana et charmante Nolwenn... Voici venus les temps nouveaux.

L’accumulation du « capital informationnel » quitte le giron des info-capitalistes ; le pouvoir de production échappe aux griffes des grands patrons, la création & la diffusion de messages appartient à tous désormais. Fi de l'audience, à nous l'audace ! Le pouvoir bascule enfin entre les mains des démunis, des utilisateurs, des anonymes, des sans-grade de la société de communication.

Qui est à la tête de cette nouvelle révolution en marche ? Besancenot ? Laguillier ? Non point, Mesdames et Messieurs. Il s'agit du très respectable Joël de Rosnay.

Le livre sort dans 3 jours. Son titre ? Si, si, vous avez bien lu. C'est bien "La révolte du pronétariat". C'est co-signé Joël de Rosnay et Carlo Revelli, c'est chez Fayard et ça sort dans les librairies virtuelles ou physiques ce jeudi.

Bonne lecture.

Sous les pavés, le plug !