FIRED! Décidément, l'acte de blogguer -- ce divertissement médiatique bien innocent a priori -- prend des allures de subversion politique. Il y avait déjà eu l'affaire opposant Christophe Grébert et la mairie de Puteaux. La semaine dernière les presses française et anglo-saxonne (1) s'émouvaient du limogeage brutal de "Petite Anglaise" sous le prétexte que son blog nuisait à l'image de la la société qui l'employait.
CEASEFIRE? Plus récemment le New York Times et le Monde évoquent, en plein milieu de la guerre opposant Israël et le Hezbollah au Liban, comment des hommes et femmes de bonne volonté se servent des blogs pour continuer de communiquer d'un côté à l'autre de la frontière (2). En parcourant les uns et les autres, que ce soit avec une pointe d'humour amer dans chez Ramzi ou avec une sérénité désabusée chez Lisa Goldman, c'est le même cri qui retentit : CEASEFIRE!
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(1) Liens vers les articles de presse en ligne anglo-saxonne référençant les mésaventures de "Petite Anglaise" :
(a) Times -- "Dear Diary: Today I Lost My Job Because They Don't Like My Blog"
(b) Telegraph -- "Wrote Blog And Got the Sack. Will Sue"
(c) CNN -- "'Bridget Jones' blogger fire fury"
(2) Extrait d'un article du Monde paru le 19 juillet : "Ce qui change avec la guerre au Liban, c'est que les Salam Pax [NDLR -- en référence au pseudonyme choisi par un irakien pour raconter sur son blog l'avancée des troupes américaines sur Bagdad] sont légion, tant du côté libanais que du côté israélien. Il sont même si nombreux que des sites ont été créés pour les recenser, et en syndiquer les billets, afin d'en faciliter la consultation : Jblogosphere et Webster du côté israélien, OpenLebanon ou encore le Lebanese Blogger Forum du côté libanais, The Truth Laid Bear ayant pour sa part recensé les blogueurs des deux côtés de la frontière, ainsi que les Palestiniens.
De mon côté, j'ai aussi un faible pour le blog intitulé "Lebanese Political Journal: Chatting With Israelis". Un véritable condensé de complexité moyen-orientale...
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