Isidor Isaac Rabi a obtenu le prix Nobel de physique en 1944 pour ses travaux sur le radar. Lorsqu'on lui demandait à quoi il attribuait son succès, il avait coutume de répondre qu'il le devait à sa mère et à sa façon singulière de l'accueillir le soir, au retour de l'école :
" As-tu posé de bonnes questions aujourd'hui, Isaac ? "
C'est bien connu, les questions sont plus importantes que les réponses. Et les questions d'aujourd'hui ne sont pas celles d'hier. Chaque jour apporte son lot de surprises, d'interrogations, de découvertes. Chaque jour est une pulsation propice à aiguillonner notre curiosité naturelle.
Et vous. Savez-vous quelles questions vous allez poser aujourd'hui et à qui ?
Bonjour,
Aujourd'hui je m'en suis posées de très bonnes de questions, jai eu peur des réponses.
Bien à vous,
Flo
Rédigé par : Flo | 19/11/2007 à 19:09
moi, c'est pareil.
Rédigé par : Samuel | 19/11/2007 à 21:21
Bonjour
juste un mot pour vous dire que vos messages sur mon blog m'ont fait plaisir ; ca rend le web un peu moins anonyme !
marjolaine larrivé
Rédigé par : Larrivé | 21/11/2007 à 22:47
Il nous faut bien admettre que la vie elle-même est une énigme et que comme tu le dis elle nous entraîne à formuler des questions et tenter que ce soient les bonnes. Atteignant la maturité, je crois que les questions essentielles que l’on pose chaque jour sont celles que l’on se pose à soi-même. Ceci pour répondre, cher Jean-Marc à la deuxième partie de ta question.
Mais… Les années de formation auxquelles Isidore Isaac Rabbi fait allusion lui ont appris comment s’adresser à des maîtres ; c’est le temps béni de la jeunesse, des « questions » qui accompagnent le parcours de l’apprentissage. Quel que soit l’éclat de ces demandes, elles sont restées à l’abri du point d’interrogation et alors nous n’avons fait seulement que la moitié du chemin.
Vient le temps des « réponses » qu’immanquablement il faut donner lorsque nous sommes devenus des adultes. S’il est devenu Prix Nobel c’est que Isidore Isaac Rabbi s’est posé à lui-même les problèmes et surtout y a trouvé les réponses et de magnifiques réponses puisque ce sont des découvertes, des réponses que personne n’avait encore jamais faites avant lui. Exemple exceptionnel bien sûr, mais je pense que c’est plutôt dans ce battement de notre curiosité, (à deux temps, question-réponse) avec tous les risques que cela comporte, que l’on se sent vivre, changer, douter, espérer, improviser et puis se tromper aussi, heureusement. Je crois que la pulsation que tu évoques réside dans le cycle complet de cette respiration et que quelquefois, les réponses peuvent être plus belles encore que les questions.
Voici un simple avis sur ce sujet auquel tu nous donnes à réfléchir ; mais peut-être que demain je ne serai plus d’accord avec moi-même et que sur ce point je recommencerai à me poser des « questions ».
Bien à toi, A bientôt. Ghislaine.
Rédigé par : Ghislaine | 22/11/2007 à 10:01
J'aime beaucoup, chère Ghislaine, cette idée de pulsation à deux temps où questions & réponses esquisseraient des pas de danse synchrones et nous emporteraient vers des territoires inédits.
Rédigé par : Jean-Marc à Ghislaine | 05/12/2007 à 23:36