Une phrase qui m'a plu et que je livre à votre sagacité :
" (...) le village était composé de mille chemins invisibles que les villageois et les bêtes empruntaient chaque jour et chaque nuit. Ces chemins étaient plutôt courbes parce que le pas des hommes peut être nonchalant et que le pas des animaux est souvent courbé par l'odeur d'une herbe ou la rondeur d'une graine. Aussi parce que en chantant, on marche comme le serpent joyeux et que le parcours le plus joli n'est pas forcément le plus court. "
in Chamboula de Paul Fournel, aux éditions du Seuil, p. 137.
Cette phrase a le mérite d'être trés imagée et à mes yeux, tellement rationnelle, moi qui le suis si peu....
Rédigé par : Mystérieuse | 21/12/2007 à 13:16