Dans ce carrousel d'images iliennes, toutes représentent l'Irlande sauf une en provenance de Belle-Ile. Saurez-vous la trouver ?
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Andrea Camilleri: Le Roi Zosimo (ISBN 2-253-10911-8)
Avant de lire cet ouvrage truculent, baroque et un rien déjanté, je croyais que seule Barcelone en 1936 avait vécu un intermède d'an-archie. Agrigente aussi. C'était en 1718. (*****)
Je ne sais pas. Je ne connais ni l'Irlande, ni Belle île...
Me permettez-vous cependant d'afficher sur mon blog la photo "seul" ?
Rédigé par : Traces | 22/05/2008 à 11:34
Faites, faites... Je me pose une question. Aprs avoir lutté tant de fois contre les vents océaniques, ce pin trouvera-t-il quelque réconfort à figurer sur nos blogs respectifs ?
Rédigé par : Jean-Marc à Traces | 22/05/2008 à 12:11
Qui vous dit qu'il a besoin d'être réconforté ? Moi je le trouve plutôt réconfortant même si les deux morts qui l'entourent ont quelque chose d'inquiétant. Rire.
Rédigé par : Traces | 22/05/2008 à 19:56
Je crois que cet arbre a besoin de réconfort.
Quelques mots sur lui, sur ce qu'il fait qu'il se tient seul, perdu dans la lande avec pour seuls compagnons deux macchabées.
L'endroit où la photo est prise se situe sur l'arrondi d'un mamelon rocheux puissamment battu par les vents du nord. La douceur de la pente et la forme ronde évoquent un sein de femme mûre. On aurait envie d'y apposer la paume des mains.
Mais voilà. La végétation est pauvre. Seule pousse une herbe rare courbée par le vent et arasée par les moutons. Il y a aussi quelques épineux de-ci de-là. Autant vous dire que l'embryon de pensée érotique qui s'était formé s'éteint immédiatement au contact rêche avec la végétation ou la roche.
Alors, après quelques rafales de vent bien senties qui claquent sur la figure et des égratignures plein les jambes, le message devient vite clair. Cet endroit n'est pas propice à la vie. L'arbre restera seul. C'est dit.
Il ne reste plus qu'à descendre. Car à peine quelques mètres en contre-bas, protégé par le pli de la roche, il y a un cours d'eau qui bruit. C'est la Liffey, la rivière qui, quelques dizaines de km en aval arrosera Dublin avant de se jeter dans la mer.
Là, la terre est lourde. C'est une gadoue épaisse qui colle aux pieds et rend les jambes pesantes.
L'herbe est drue ; les massifs de genêts sont épais. La vie foisonne.
Légèreté et solitude là-haut.
Pesanteur et vie débordante en bas.
Le réconfort est en bas ; la liberté en haut. Et comme on n'est jamais content de ce qu'on a, je continue de penser que ce pin is "thriving for support and reassurance".
Rédigé par : Jean-Marc à Traces | 22/05/2008 à 20:22
"Légèreté et solitude là-haut.
Pesanteur et vie débordante en bas."
Le réconfort est en bas ; la liberté en haut.
Seule la liberté est réconfortante... C'est décidé, je reste là-haut et tant pis pour l'érotisme, tant pis pour lui. Sourire
Rédigé par : Traces | 22/05/2008 à 20:54
"L'arbre de plein vent est solitaire. L'étreinte du vent l'est encore plus."
René Char - Le nu perdu - Le terme épars - Pléiade p.446
Rédigé par : Traces | 25/05/2008 à 07:34