La guerre est poing fermé ; elle est point de suspension sur le tracé de la vie. Le point : 0 dimension.
La guerre est jeu de lignes qui se heurtent et s'affrontent. La ligne, c'est aussi le nom donné à ces hommes au regard vidé par une anxiété sans contour, scrutant un ennemi invisible : 1ère dimension.
La guerre, c'est un espace à conquérir, un no man's land à traverser, des hectares (sang maître sur cent mètres) de terrain à enlever à l'adversaire. Nous voilà dans un univers à 2 dimensions.
La guerre a ses commémorations, aussi, comme aujourd'hui, pour que le souvenir de ceux qui ont souffert traverse la mémoire des générations présentes et futures. Le temps : 4ème dimension.
Mais il manquait à la guerre une représentation qui renseigne sur sa profondeur, la fameuse 3ème dimension. Ce vide vient peut-être d'être comblé à travers un travail étonnant signé Lena Gieseke sur le Guernica de Pablo Picasso.
Je vous laisse découvrir.
Oui, la guerre est profonde, Jean Marc, car elle est l’un des 2 mouvements les plus intenses, les plus énormes, les plus totaux, les plus épais, les plus forts, les plus ardents qui conduit l’homme vers l’homme.
L’autre est l’amour.
Mes bises
Arthi
Rédigé par : Arthémisia | 16/11/2008 à 20:23
Dionysos et les Erynies. Eros et Thanatos. Toujours la même histoire rouge sang, rouge baiser.
Rédigé par : Jean-Marc à Arthémisia | 17/11/2008 à 12:52
Ainsi va la vie...
Rédigé par : unevilleunpoeme | 15/01/2009 à 16:50