Certaines femmes ont changé le monde en s'asseyant là où personne ne s'attendait à les voir.
Pour Picasso, au contraire, la femme peinte doit être en position assise. Et ce n'est pas fortuit.
" (...) Ces femmes ne sont pas tout simplement posées là comme un modèle qui s'ennuie. Elles sont prises au piège de ces fauteuils comme des oiseaux enfermés dans une cage. Je les ai emprisonnées dans cette absence de geste et dans la répétition de ce motif, parce que je cherche à saisir le mouvement de la chair et du sang à travers le temps. Et je désire souligner l'angoisse de toute chair qui, même à l'heure de son triomphe, "la beauté", est alarmée par les signes annonciateurs des altérations du temps. " (Pablo Picasso, cité par Françoise Gilot et Carlton Lake, Vivre avec Picasso, 1965)
Ainsi assoit-il !
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